Accueil Actus Communiqué de presse de Denis Baupin du 25 septembre 2015

Communiqué de presse de Denis Baupin du 25 septembre 2015

Communiqué de presse de Denis Baupin du 25 septembre 2015

 

RTE (filiale d’EDF) confirme qu’on peut fermer Fessenheim en 2016

 

RTE (Réseau de Transport d’Electricité), filiale d’EDF, vient de publier son Bilan prévisionnel 2015. Comme il le fait chaque année, RTE évalue l’équilibre offre-demande des hivers à venir, afin de vérifier la sécurité d’approvisionnement du pays, et sa capacité à faire face aux pointes de consommation hivernale.

 

Parmi les hypothèses testées par RTE figure la fermeture de la centrale de Fessenheim en 2016. Et RTE confirme que, même dans ce cas, les marges de sécurité d’approvisionnement sont suffisantes, même si l’EPR de Flamanville n’a pas été ouvert.

 

« Le rapport de RTE, filiale d’EDF, prouve qu’aucun obstacle technique ne s’oppose à la fermeture de Fessenheim dès 2016. Le respect de l’engagement présidentiel de fermer la centrale au cours du quinquennat ne dépend donc que de choix politiques. » a déclaré Denis Baupin, Vice-Président de l’Assemblée Nationale.

 

Le 10 septembre dernier, un sondage Opinion Way montrait que 58% des personnes interrogées étaient favorables à la fermeture de Fessenheim. Cette proportion montait même à 70% parmi les personnes susceptibles de voter pour François Hollande au premier ou au second tour de l’élection présidentielle de 2017.

 

Denis Baupin

Vice-Président de l’Assemblée Nationale

 

 

AFP/Electricité: la France retrouve des marges de sécurité jusqu'en 2020

25/09/2015 14:30:00 GMT+02:00

 

PARIS, 25 sept 2015 (AFP) - Les besoins en électricité de la France seront correctement couverts cet hiver, et le pays retrouve des marges de sécurité en matière d'approvisionnement jusqu'en 2020, grâce à la disponibilité des moyens de production face à une consommation déclinante, a indiqué vendredi RTE.

"Le maintien en exploitation après mise aux normes de centrales au fioul, l'éloignement des perspectives de mises sous cocon de cycles combinés au gaz, le développement de nouvelles capacités d'effacement, et l'amélioration de l'efficacité énergétique, permettent la reconstitution des marges de production d'électricité de la France jusqu'en 2020", a expliqué la filiale autonome d'EDF en charge du bon fonctionnement du réseau à haute tension français.

Les marges de sécurité électrique pourront atteindre 4.800 mégawatts (MW, ou 4,8 gigawatts) par an (soit l'équivalent de 4 ou 5 réacteurs nucléaires), a-t-elle estimé dans son bilan prévisionnel, et durant cet hiver, aucune centrale au gaz ne sera sous cocon.

"Sur ces 4,8 GW de marge, c'est surtout la mise en oeuvre des opérations de dépollution des centrales au fioul non conformes (...) qui a permis d'obtenir 3,8 GW de capacité supplémentaire" par rapport au bilan prévisionnel de 2014, a expliqué à l'AFP Hervé Mignon, directeur Economie, Prospective et Transparence de RTE.

L'amélioration du matelas de sécurité de la France s'explique aussi par le développement des énergies renouvelables - l'éolien terrestre devrait à lui seul croître de 1.000 MW par an jusqu'en 2020; mais aussi par la montée en puissance de l'effacement, pratique qui consiste pour un consommateur (particulier ou entreprise) à réduire temporairement et volontairement sa consommation de courant pour soulager les tensions du réseau électrique, notamment pendant les périodes de pointe.

"La capacité globale d'effacement est estimée à plus de 3.000 MW/an jusqu'en 2020, sans tenir compte de l'effet du mécanisme de capacité qui pourrait faire émarger des capacités supplémentaires", a souligné RTE.

Ce mécanisme de capacité consiste en un système visant à rémunérer des capacités de production électrique disponibles, qui sont indispensable pour franchir les pics de consommation, en cas de grand froid par exemple, mais ne sont pas toujours rentables du fait de leurs faibles heures de fonctionnement.

Les producteurs d'électricité ayant des moyens de production disponibles seront ainsi rémunérés, même si leurs centrales ne fonctionnent pas, afin de les inciter financièrement à ne pas les fermer. Ils ont jusqu'au 15 octobre pour faire certifier par RTE les moyens de production qui seront disponibles en 2017, quand le dispositif sera pleinement opérationnel.

"Les acteurs ont fait des arbitrages entre ce que leur coûterait la mise sous cocon au regard des opportunités de valoriser ces moyens de production à travers les échanges de certificats de capacité", a relevé Olivier Grabette, directeur général adjoint de RTE, interrogé par l'AFP.

Dans ce contexte, même en fermant la centrale nucléaire de Fessenheim sans mise en route parallèle du nouveau réacteur EPR de Flamanville (Manche), ces marges demeureront "globalement suffisantes", jusqu'à 1.700 MW, estime le gestionnaire du réseau à haute tension.

"Le rapport de RTE (...) prouve qu'aucun obstacle technique ne s'oppose à la fermeture de Fessenheim dès 2016. Le respect de l'engagement présidentiel de fermer la centrale au cours du quinquennat ne dépend donc que de choix politiques", a réagi dans un communiqué le député écologiste Denis Baupin.

François Hollande avait confirmé jeudi que la doyenne des centrales françaises ne fermerait pas en 2016, confirmant dans un entretien au Parisien Magazine l'abandon de cet engagement pris en septembre 2012.

mpa/cb/it

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE (isin = FR0010242511)

AREVA (isin = FR0011027143)