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SIVENS : LA COLÈRE NE PASSE PAS

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SIVENS : LA COLÈRE NE PASSE PAS

Trois semaines après la mort de Rémi Fraisse, la colère ne passe pas. Les demandes d’explications non plus. On a voulu mettre la réaction des écologistes sur le compte de la sensiblerie ou, pire, d’une envie de “récupération“. Il s'agit pourtant de demander la vérité et de répondre à de simples questions.

“S'il y a faute, il y aura sanction“, promet Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur. Mais on ne peut pas se réfugier derrière des enquêtes administratives en cours pour ne pas prendre ses responsabilités.

Y-a-t-il dissimulation, mensonge, erreur dans la communication gouvernementale ? Pourquoi des informations contradictoires apparaissent sur les consignes de “fermeté“ qui auraient été données aux forces de l’ordre ? Pourquoi la mission de maintien de l'ordre a t-elle échouée puisqu'il y a eu un mort ? Il y a d'ores et déjà des réponses politiques à apporter. Reconnaitre cela est la première étape nécessaire à l'apaisement.

Au delà, la mort de Rémi Fraisse doit être le déclic qui nous fait prendre conscience de cette crise démocratique et de la dérive sécuritaire qui en est la traduction. Cela passe par quatre grands chantiers :

Il faut d'abord s'attaquer à la question des violences policières et faire évoluer la doctrine du maintien de l'ordre vers la médiation plutôt que la répression. Cela passe évidemment par l'interdiction pure et simple de toutes les armes dites non létales (flashballs, taser...), et pas seulement des grenades.

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Emmanuelle Cosse
Secrétaire nationale d’EELV